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Glossaire économique—Lettre T

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T

T-stat.

Il correspond au rapport entre le coefficient estimé et son écart-type. On retient généralement que le coefficient estimé est statistiquement significatif (c'est-à-dire statistiquement différent de zéro) lorsque la valeur absolue du t-stat est supérieure à 2. Ces valeurs apparaissent généralement entre parenthèses.

Tableau d'échanges interindustriels (TEI).

Construit en 1941 par Leontief, prix Nobel 1973, le tableau d'échanges interindustriels décrit l'interdépendance entre les différents secteurs de production. Le tableau relie les flux d'entrée, c'est-à-dire les facteurs de production, aux flux de sortie, c'est-à-dire ce qui est produit. Sur les lignes, figure ce que les secteurs vendent aux autres secteurs. En colonne on peut lire ce que les différents secteurs ont acheté. Initialement, il n'y a pas d'auto-consommation et les produits sont tous des biens intermédiaires. L'utilisation du tableau d'échanges industriels (TEI) de Leontief inaugure l'usage des tableaux d'entrée et de sortie (input-output). La description chiffrée des relations entre les secteurs sert surtout en comptabilité nationale.

Tableau des entrées-sorties (TES).

Instrument de comptabilité nationale, ce tableau présente simultanément l'équilibre des ressources et des emplois de chaque produit et les compte de la production et d'exploitation des branches marchandes et non marchandes. Il succède au TEI et porte le nom de TES en référence au tableau d'input-output publié pour la première fois par Leontief en 1939 (analyse de la structure de l'appareil productif américain). Il permet d'établir des projections sur l'évolution des branches en se fondant sur les hypothèses (évolution de la consommation des différentes branches, évolution de la demande d'exportations...).

Tableau des opérations financières (TOF).

Ce tableau à double entrée, utilisé en comptabilité nationale, croise les opérations financières et les secteurs institutionnels.

Tableau économique d'ensemble (TEE).

Utilisé en comptabilité nationale, ce document regroupe l'ensemble des comptes des agents économiques.

TANSTAAFL.

"There ain't no such thing as a free lunch", ce qui se traduit par "il n'y a pas de repas gratuit" et qui signifie qu'il y a une contrepartie à l'obtention de tout bien.

Tarif douanier.

Liste des marchandises soumises au droit de douane fixant les quotités de droits à percevoir pour chacune d’elles.

Tarification.

Elle se distingue du prix de revient. Elle n’est pas directement liée aux coûts de production. La tarification au coût marginal est la plus efficace (tarification de premier rang) au sens économique mais est techniquement difficile à appliquer.

Tarification à la Ramsey-Boiteux.

Cette tarification (qualifiée de second rang) est supérieure au coût marginal et inversement proportionnelle à l’élasticité de la demande. Elle doit permettre de prendre en charge l’éventuel déficit de l’entreprise chargée de la fourniture du bien public (ex. un réseau de télécommunication). 
(Voir également la 
théorie de l'économie publique normative).

Taux d’actualisation.

Le taux d'actualisation est utilisé pour déprécier des flux futurs et déterminer leur valeur actuelle, c'est à dire leur valeur à la date d'aujourd'hui. La valeur donnée au temps étant le fondement de l’actualisation, ce taux est toujours positif. Le taux souvent choisi est égal à celui du taux d'intérêt sur le marché.

Taux actuariel.

Taux d'intérêt réel que rapporte un placement, ou que coûte un prêt, compte tenu de son taux nominal, du montant de l'intérêt payé, de la date et de la périodicité du paiement de celui-ci, des primes d'émission ou de remboursement pour les placements, etc.

Taux d'autofinancement.

Mesure de la part des investissements qu’une entreprise finance avec sa propre épargne. En comptabilité nationale, ce taux représente le rapport entre l’épargne brute et la formation brute de capital fixe.

Taux de base bancaire.

Taux servant de référence à une banque pour certains crédits. Selon les conditions de chaque crédit (montant, durée, risques encourus), ce taux de référence sera plus ou moins majoré pour obtenir le taux d'intérêt consenti. Chaque banque fixe librement son taux de base en fonction du coût moyen de ses ressources, de ses moyens de refinancement et des contingences réglementaires auxquelles elle est soumise.

Taux de change.

Le taux de change est un indicateur de prix relatifs entre pays. Il indique le prix auxquels s'échangent les monnaies sur le marché des changes. Ce prix (ou taux) est donné, par définition, par la quantité de devises que permet d'obtenir une unité de monnaie nationale. Il est souvent utilisé pour des comparaisons internationales. Cette utilisation pose néanmoins certaines difficultés, car le taux de change ne reflète que très imparfaitement le vrai rapport de pouvoir d'achat intérieur entre deux monnaies. D'autres facteurs influencent les taux de change: les politiques de change, les politiques monétaire et budgétaire, les mouvements financiers etc.

Taux de change d'équilibre.

Selon Williamson, le taux de change d'équilibre, qu'il nomme taux de change d'équilibre fondamental (Fundamental Equilibrium Exchange Rate ou FEER), est le taux de change effectif réel qui assure simultanément l'équilibre macroéconomique interne et externe d'une économie.

Taux de change nominal.

Le taux de change nominal est le taux auquel un individu peut échanger une devise contre une autre.

Taux de change réel.

Le taux de change réel correspond au taux auquel un individu peut échanger un bien d’un pays contre un bien d’un autre pays. La différence entre ces deux taux tient à la prise en compte des variations relatives aux indicateurs de prix ou de coûts intérieurs du pays considéré.

Taux de chômage.

Il rapporte le nombre de chômeurs au sens du BIT à la population active totale (salariés y compris les militaires du contingent, les non salariés et les chômeurs).

Taux de couverture des chômeurs.

Il rapporte les chômeurs indemnisés au titre d'une prestation à la somme de l'ensemble des demandeurs d'emploi en fin de mois ainsi que des dispensés de recherche d'emploi.

Taux d'activité.

C'est le rapport de la population active sur la population totale (en âge de travailler).

Taux d'épargne.

Il rapporte l'épargne brute au revenu disponible brut en % .

Taux d'épargne financière.

Il rapporte la capacité de financement au revenu disponible brut en %.

Taux d’intérêt.

Coût du crédit pour l'emprunteur ou rémunération pour un placement. Il est exprimé en pourcentage et sur une période de référence en général d'un an.

Taux d'intérêt nominal et taux d'intérêt réel.

Le taux d'intérêt nominal est également désigné sous le nom de taux d'intérêt apparent. Il se calcule en euros courants, sans tenir compte du fait que l'inflationdéprécie mécaniquement la somme prêtée. Le taux d'intérêt réel est le taux d'intérêt nominal corrigé de l'inflation. Il se calcule en euros constants. Ainsi si p correspond à l'inflation, n au taux d'intérêt nominal et r au taux d'intérêt réel et, dans l'hypothèse où p et n ne sont pas trop élevés, on peut écrire : r = n – p. Sinon, on retient l’équation :
1 + r = (1 + n) / (1 + p)

Taux d’intérêt naturel et courant.

Selon Wicksell, il est nécessaire de distinguer deux taux d'intérêt : le taux monétaire de marché, ou taux courant de l'intérêt, qui est déterminé sur le marché de la monnaie et du crédit, c'est le coût d'une unité de "disposition de capital" pendant une certaine unité de temps, et le taux "naturel" d'intérêt, qui s'établirait si l'on n'usait pas de transactions monétaires. Si le capital réel était prêté en nature, ce serait le taux pour lequel l'offre et la demande de capital réel sont en équilibre et qui "correspond plus ou moins au rendement attendu du capital nouvellement créé". 
(Voir également la 
théorie monétaire du surinvestissement).

Taux de l’argent au jour le jour.

C’est le taux d’intérêt qui s’établit chaque jour sur le marché interbancaire. C’est le prix de la monnaie banque centrale pour les banques de second rang. Il constitue un élément essentiel du coût du refinancement bancaire. Contrôlé par la banque centrale, il fluctue entre le taux d’intérêt des appels d’offre (taux plancher) et le taux des prises de pensions (taux plafond).

Taux de marge.

Il rapporte l'excédent brut d'exploitation à la valeur ajoutée en %.

Taux de redistribution sociale.

Il est mesuré par le rapport des prestations sociales au PIB en pourcentage.

Taux de remplacement brut.

Il fournit la proportion dans laquelle la pension de retraite remplace le salaire brut qui était perçu pour l'actif auparavant.

Taux de rentabilité actuariel et interne.

Le taux de rentabilité actuariel (TRA) représente le taux d'actualisation qui annule la valeur actuelle nette. Pour qu'un investissement dans un titre financier soit rentable, il faut que son TRA soit supérieur ou égal au taux de rentabilité exigé par l'investisseur. A l'équilibre, le TRA est égal au taux du marché, c'est-à-dire que la valeur actuelle nette est nulle. Le taux de rentabilité interne (TRI) recouvre le même concept que le TRA mais concerne plus particulièrement les investissements industriels.

Taux des réserves obligatoires.

Mesure proportionnelle des dépôts et/ou crédit que les banques de second rangdoivent détenir auprès de la banque centrale. C’est un instrument de politique monétaire.

Taux marginal de substitution (TMS).

Le taux marginal de substitution entre deux biens Y et X mesure la variation de la quantité consommée du bien Y qui est nécessaire, le long d'une courbe d'indifférence, pour compenser une variation infinitésimale de la quantité consommée du bien X.
(Voir également la 
théorie microéconomique traditionnelle).

Taux marginal de substitution technique (TMST).

Le taux marginal de substitution technique entre le capital et le travail mesure la variation de la quantité de capital qui est nécessaire, le long d'un isoquante, pour compenser une variation infiniment petite de la quantité de travail.

Taxe pigouvienne.

En cas d'effet externe négatif, la taxe pigouvienne (du nom de l'économiste Pigou) qui prend la forme d'une taxe de pollution pénalise le pollueur et dédommage le pollué pour le préjudice subi. Dans le cas d'un effet externe positif, l'agent responsable de l'effet externe doit recevoir une subvention pigouvienne financée par l'agent qui bénéficie de l'externalité.

Taxe Tobin.

Proposée dans les années 1970 par James Tobin, prix Nobel 1981, elle consiste en un prélèvement sur les opérations de change. Partant du fait que le montant brut des opérations était à l’échelle mondiale considérable et que les neuf dixièmes correspondaient à des prises de position qui duraient moins d’une semaine, il propose de prélever une taxe de 0,1% du montant brut de la transaction. Celle-ci permettrait aux pays de retrouver une certaine marge de manœuvre en matière depolitique monétaire. Cette taxe faciliterait la régulation des marchés en faisant la distinction entre le court et le long terme.

Temps (de travail).

Selon la loi française, il correspond au temps pendant lequel le salarié est à la disposition de l'employeur et doit se conformer à ses directives sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles.

Terme.

C'est l'horizon temporel d'une décision ou d'un contrat, ou l'échéance d'une dette ou d'un engagement. De manière générale, le court terme correspond à un horizon inférieur à deux ans, le moyen terme à un horizon allant de deux à cinq ans et le long terme à un horizon supérieur à cinq ans (cette interprétation est indiquative).

Termes de l'échange.

C’est l’indicateur qui permet d’apprécier l’avantage qu’une économie donnée retire de ses relations commerciales avec l’extérieur. Il se calcule en faisant le rapport entre le prix des exportations d'un pays et le prix de ses importations. 
(Voir également la 
théorie de l'échange inégal).

Test statistique.

Opération dont le but est de valider des hypothèses, des estimations ou des ajustements (par exemple, le test de KHI 2, fondé sur la distribution de la variable KHI2, a de nombreuses applications, notamment, adéquation entre une distribution observée et une distribution théorique, significativité des différences dans les résultats de sondage, test d'indépendance entre deux variables). 
(Voir également l'
économétrie).

Thésaurisation.

Acte d'un agent qui consiste à conserver des encaisses monétaires oisives. Cette tendance à thésauriser peut se produire lorsque les taux d'intérêt sont faibles. Si elle devient infinie, on parle de trappe à liquidité.

Tiers un.

Cela correspond au capital de base, c’est-à-dire au capital social plus les réserves.

Titre.

Document ou écriture qui constate un droit. Dans le langage boursier, le titre est souvent utilisé comme synonyme de valeur mobilière.

Titrisation (securitization).

La titrisation est une technique qui consiste à transformer, par l'entremise d'un tiers, des créances en instruments négociables sur un marché et destinés à être cédés à des investisseurs.

Trader.

Le trader est un opérateur de marché. Son activité consiste à acheter, généralement pour des tiers, à bas prix une devise, une obligation, une action voire une option dont il anticipe la hausse et à les vendre lorsqu'il anticipe leur baisse. Il peut aussi jouer le rôle d'un simple arbitragiste; dans ce cas, il profite des écarts très temporaires de prix ou de taux entre les marchés.

Transition.

D’une manière générale, ce terme désigne le passage d’un système politico-économique à un autre. Depuis 1990, il est le plus souvent attribué au passage d’une économie à planification centralisée à une économie de marché et concerne les républiques de l’ex-Union soviétique, les pays d’Europe centrale et orientale et certains pays asiatiques auparavant ou toujours sous régime communiste. Il implique des transformations considérables à tous les niveaux de la société. 
(Voir également les 
théories de la transition).

Trappe à chômage.

La désincitation à reprendre un emploi du fait de l’existence de l’indemnisation duchômage conduit l’individu à rester plus longtemps au chômage et par la suite à rencontrer plus de difficultés pour être embauché. 
(Voir également la 
théorie néoclassique du chômage).

Trappe à liquidité.

Le concept de trappe à liquidité est utilisé par l'analyse keynésienne. Dans une situation où les taux d´intérêt sont bas, la demande de monnaie peut devenir infiniment élastique (car tout le monde prévoit une hausse future des taux d'intérêt). On se trouve alors dans une situation de "trappe à liquidité". Cela explique pourquoi la politique monétaire peut être inefficace pour relancer l'activité économique par comparaison à la politique budgétaire dans les préconisations keynésiennes en matière de politique économique.

Trappe à pauvreté.

Le phénomène de la trappe à pauvreté tient à un effet de seuil. Pour les bas revenus, le taux marginal de prélèvement dépasse parfois 100 %, un niveau qui peut dissuader de travailler. Par exemple un RMIste (bénéficiaire du revenu minimum d’insertion), qui reprend un emploi voit rapidement son allocation amputée de la totalité du gain additionnel relatif au revenu du travail. Quand il perd le droit au RMI, d’autres aides sont rapidement aussi réduites. Ce système peut ainsi instaurer une forme de « trappe » qui maintient certains personnes à un niveau de faible revenu car il ne crée pas d’incitation au travail. Aux États-Unis, il existe depuis 1975 un crédit d’impôt sur les revenus d’activité (Earned Income Tax Credit) destiné à maintenir un écart entre le revenu du travail et l’ensemble des revenus de remplacement assez grand pour constituer une incitation à travailler. 
(Voir également la 
théorie néoclassique du chômage).

Travail

Le travail correspond à l'activité rémunérée de l'homme. L'analyse néoclassique envisage le travail comme un facteur de production, au même titre que le capital, qui reçoit une rémunération, le salaire est égal à la contribution du travail à la production (la productivité marginale du travail). L'analyse marxiste place le travail au coeur des rapports sociaux et montre que sa forme varie en fonction du mode de production.

Travail à caractère saisonnier..

C'est un travail qui dépend du rythme des saisons et se répète automatiquement chaque année.

Travailleur saisonnier.

C'est un salarié qui se rend dans un Etat autre que celui où il réside pour effectuer un travail à caractère saisonnier.

Trend.

En statistique, un trend (ou tendance) désigne les mouvements de longue durée que l’on peut observer et mesurer dans l’évolution d’un phénomène économique, indépendamment des fluctuations occasionnelles qui l’affectent sur la courte période.

Trésor public.

Cette institution est à la fois le service financier qui assume la fonction de trésorier des services de l’Etat, et l’Etat en tant qu’agent exécutant les opérations financières.

Trésorerie.

Montant des disponibilités à vue ou facilement mobilisables pouvant permettre de couvrir sans difficultés les dettes qui arrivent à échéance. La trésorerie d'une entreprise à un instant donné est égale à la différence entre ses emplois de trésorerie (placements financiers et disponibles) et son endettement bancaire et financier à court terme.

Trust (ou entente).

Forme de concentration conduisant à la constitution d’une grande entreprise, constituée par la fusion de plusieurs entreprises indépendantes et soumise à une unité de direction, qui tend à acquérir une position de monopole
(Voir également la 
théorie de l'équilibre général) .

Tulipomania.

Aux XVIIème siècle, les Pays-Bas ont vécu une véritable euphorie financière à partir d'un produit, les bulbes de tulipe. Une offre rare, une demande croissante, la création d'un marché de bulbes secondaire sont les facteurs qui ont contribué à déclencher et entretenir cette spéculation. L'éclatement de la bulle spéculative n'a toutefois eu qu'un impact limité dans l'économie en raison d'un compromis entre créanciers et débiteurs.

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