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Glossaire économique—Lettre R

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R

R2.

Ce coefficient fournit une estimation de la part des variations de la variable étudiée expliquée par la régression. Il est compris entre 0 et 1. Il permet donc d'apprécier la qualité générale de la régression.

Rareté.

Cette notion, qui constitue le postulat de base de nombreuses théories économiques, représente la tension entre les besoins et les ressources disponibles pour les satisfaire. Selon L. Robbins, l'économie est donc la science des choix rendus nécessaires par la rareté des ressources (Voir également la théorie microéconomique traditionnelle).

Ratio de dépendance démographique.

plus de 60 ans à la population des 20-59 ans. On parle de dépendance car il s'agit de mesurer le rapport entre une population "dépendante" et celle supposée la soutenir par leur activité.

Ratio de dépendance démographique élargi.

C'est le rapport de la population des plus de 60 ans et des moins de 20 ans à celle des 20-59 ans. On parle de ratio de dépendance élargi car il inclut, en plus des retraités, les jeunes inactifs.

Ratio de dépendance économique.

C'est le rapport de l'ensemble de la population inoccupée (moins de 20 ans, plus de 60 ans, chômeurs) à la population des actifs occupés.

Ratio q.

C’est le rapport de la valeur marchande de la dette et des fonds propres de l’entreprise sur le coût de remplacement des actifs. Ce ratio détermine selon J. Tobin (prix Nobel 1981) l’investissement. Lorsque le ratio q est supérieur à 1 (c’est-à-dire lorsque le matériel vaut plus que son coût de remplacement), les entreprises ont tout intérêt à investir et à cesser d’investir dans le cas contraire. Lorsque le ratio est inférieur à 1, il peut être en effet plus avantageux d’acquérir des actifs au moyen d’une fusion que de les acheter.

Rationalité.

La rationalité économique exprime l'idée que les individus maximisent leur utilité sous la contrainte des ressources disponibles, leur satisfaction résultant d'un arbitrage entre les différents choix qui s'offrent à eux (travail ou loisirs, consommation ou épargne, etc.). On parle à ce sujet de l'homo oeconomicus . (Voir également la théorie de l'individualisme méthodologique).

Rationalité limitée.

Concept forgé par Herbert A. Simon (prix Nobel 1978) selon lequel l’individu ne peut avoir qu’une connaissance approximative des choix possibles car la collecte et le traitement des données sont limités par les capacités intellectuelles de l’homme. Dès lors, l'homme ne cherche pas à atteindre le choix optimal comme chez l'homo œconomicus mais seulement un certain niveau de satisfaction. Cette rationalité est de nature subjective et relative. Cette rationalité limitée ou procédurale s'oppose à la rationalité substantielle de l'approche néoclassique ainsi qu'aux anticipations rationnelles définies par Muth et Lucas.

Récession.

Cette phase du cycle économique désigne une contraction du produit intérieur brut (PIB) pendant deux trimestres consécutifs. 
(Voir également la 
théorie des cycles économiques).

Réescompte.

C’est l’opération par laquelle une banque centrale escompte les effets présentés par une banque et déjà escomptés par celle-ci. Le réescompte est utilisé par les banques pour se fournir en liquidités auprès de la banque centrale et pourvoir, ainsi, à leurrefinancement. Ce procédé, revenant à une création de monnaie par la banque centrale, constitue l’un des moyens d’intervention de celle-ci sur le volume et l’évolution de la monnaie et du crédit.

Refinancement.

C’est l’opération par laquelle une banque centrale escompte les effets présentés par une banque et déjà escomptés par celle-ci. Le réescompte est utilisé par les banques pour se fournir en liquidités auprès de la banque centrale et pourvoir, ainsi, à leurrefinancement. Ce procédé, revenant à une création de monnaie par la banque centrale, constitue l’un des moyens d’intervention de celle-ci sur le volume et l’évolution de la monnaie et du crédit.

Rendements d'échelle.

Les rendements d'échelle relient la production à une combinaison de facteurs qui varient tous deux simultanément. Les rendements d'échelle peuvent être:
-
constants : une augmentation donnée des quantités de facteurs de production entraîne une même variation de la production ;
-croissants
 : une augmentation donnée des quantités de facteurs de production entraîne une variation supérieure de la production ;
-
décroissants : une augmentation donnée des quantités de facteurs de production entraîne une variation moindre de la production.
Quant aux rendements factoriels, ils relient la production à une combinaison des facteurs dont l'un est fixe. Deux hypothèses sont généralement retenues : rendements décroissants ou non proportionnels et rendements constants (mais uniquement pour une phase limitée).

Rentabilité

La rentabilité représente la capacité d’un capital placé ou investi de produire un revenu, exprimé en termes financiers.

Réserves obligatoires.

Avoirs en monnaie banque centrale que les banques de second rang sont tenues de détenir à la banque centrale sur des comptes non rémunérés. Le montant des réserves obligatoires est déterminé par le taux des réserves obligatoires, fixé par la banque centrale. Lorsqu’elles sont apparues en 1913 aux Etats-Unis, l’objectif initial de leur instauration était essentiellement prudentiel (assurance d’un minimum de garantie aux déposants). Par la suite, les réserves obligatoires sont devenues un véritable instrument de politique monétaire (une variation du taux de réserves obligatoires modifie la liquidité bancaire et par conséquent les conditions du marché monétaire).

Résidu.

La croissance économique est habituellement expliquée par deux facteurs : le travailet le capital. Les travaux empiriques sur la croissance ont mis en évidence un troisième facteur qu'on a appelé résidu. Pour certains, ce résidu mesure le progrès technique, pour d'autres, il mesure « notre ignorance » dans la compréhension des phénomènes de croissance.

Revenu brut agricole.

C'est le gain moyen que produit une exploitation agricole au terme d'une activité de production.

Revenu disponible brut.

C'est le revenu primaire auquel on ajoute les transferts nets de redistribution. Le revenu primaire est constitué des revenus d'activité et de l'excédent brut d'exploitation. Les transferts nets de redistribution sont constitués des prélèvements (impôts, cotisations sociales), des prestations sociales reçues, opérations nettes d'assurance dommages et autres transferts courants nets.

Revenu médian.

Il correspond au revenu qui sépare la population étudiée tel que 50 % des personnes reçoivent moins et 50 % reçoivent plus que ce revenu.

Revenu moyen.

Il correspond à la moyenne arithmétique des revenus. En général, le revenu moyen est plus élevé que le revenu médian à cause du plus grand nombre de bas revenus dans la distribution des revenus. Plus la différence entre ces deux grandeurs est grande, plus la distribution des revenus est inégalitaire.

Revenu nominal.

C'est le revenu exprimé en monnaie courante (ou aux prix courants).

Revenu permanent.

Revenu sur lequel comptent à long terme les individus et qu'ils considèrent comme normal et habituel. Il en résulte, selon M. Friedman, prix Nobel 1976, que les dépenses de consommation ne sont pas fonction du revenu courant mais du revenu permanent.

Revenu réel.

C'est le revenu exprimé à prix constants. Le revenu réel représente le pouvoir d'achat des ménages.

Révolutions industrielles.

Les révolutions industrielles ou techniques sont des périodes marquées par des innovations techniques fondamentales bouleversant les méthodes de production et d'échange dans les sociétés industrielles. On considère que la première révolution industrielle est apparue à la fin du XVIIIè siècle avec l'invention de la machine à vapeur et le début de la mécanisation. La deuxième révolution industrielle a eu lieu à partir de la fin du XIXè siècle avec l'apparition de l'électricité et du moteur à explosion. Quant à la troisième révolution industrielle, elle a commencé dans les années soixante-dix avec l'apparition de la micro-électronique, de l'informatique et se poursuit de nos jours (en particulier avec le développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication, NTIC). Toutefois, la périodisation et la caractérisation des révolutions industrielles font l'objet de nombreuses controverses.

Richesse.

La plupart des systèmes de comptabilité nationale conçoivent la richesse à partir de l'activité de production définie comme une activité socialement organisée destinée à créer des biens et des services habituellement échangés sur un marché et/ou obtenus à l'aide de facteurs de production s'échangeant sur un marché. Selon la Banque mondiale, trois types de capitaux sont constitutifs de la richesse productive d'un pays : les actifs naturels, soit la valeur de la terre, de l'eau, du bois, de l'or et des autres matières premières ; les capitaux produits, soit la valeur des machines, des usines, des routes et des chemins de fer ; les ressources humaines, soit la valeur représentée par "la capacité productive des individus, appréhendée par les niveaux d'éducation et de nutrition".

Risque.

La notion de risque en finance est proche de celle d'incertitude à ceci près que le risque est probabilisable alors que l'incertitude ne l'est pas. Le risque d'un titrefinancier peut avoir plusieurs origines. On distingue notamment les risques économiques (politiques, naturels, d'inflation) qui menacent les flux liés aux titres et relèvent du monde économique, et les risques financiers (liquidité, change, taux) qui ne portent pas directement sur ces flux et sont propres à la sphère financière. Quelle que soit sa nature, tout risque se traduit par une fluctuation de la valeur du titre financier. C'est d'ailleurs ce qui distingue la comptabilité pure, qui ne se préoccupe que de taux de rentabilité, et la finance, qui intègre la notion de risque pour déterminer la valeur. Le risque d'un titre financier se mesure à la volatilité de sa valeur (ou de son taux de rentabilité) : plus la volatilité est élevée, plus le risque est fort, et inversement.

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