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Glossaire économique—Lettre P

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P

P1.

Cet agrégat de placement comprend des avoirs non négociables (épargne contractuelle, réserves d'assurances capitalisation, plan d'épargne populaire).

P2.

Cet agrégat de placement est composé de titres de créances (obligations, OPCVMd'obligations, réserves d'assurance hors capitalisation). .

P3.

Cet agrégat de placement est composé de titres de propriété (actions, OPCVMd'actions)..

Pacte de stabilité et de croissance.

Signé par les États membres de la zone euro, il borne les déficits budgétaires à la limite de 3% du PIB. La dette publique ne doit pas dépasser les 60 % du PIB. Des dérogations sont accordées pour de faibles dépassements temporaires dus à des circonstances exceptionnelles. Si les déficits sont, en revanche, jugés excessifs sans circonstances exceptionnelles et que l'État concerné ne prend pas des mesures correctives dans un délai de dix mois, il sera sanctionné.

Panier.

Ensemble de biens de consommation considérés comme représentatifs des dépenses d’une catégorie de la population.

Paradigme.

Un paradigme est un modèle théorique de pensée qui oriente la recherche et la réflexion scientifiques.

Paradis fiscaux.

Voir centre offshore.

Paradoxe de Condorcet.

Il montre qu’on ne peut déduire un choix social qui soit cohérent à partir des règles de choix individuels.
(Voir également la 
théorie du choix social).

Paradoxe de l'eau et du diamant.

Ce paradoxe est utilisé par A. Smith pour essayer de réfuter la théorie de la valeur-utilité. L'eau est utile mais n'a presque pas de valeur d'échange. Inversement, le diamant n'a presque pas de valeur d'usage mais a une forte valeur d'échange.

Paradoxe de Leontief.

Dans les années cinquante, Leontief (prix Nobel 1973) cherche à mesurer, à l'aide des tableaux des entrées-sorties, la quantité de travail et de capital que renferment les divers biens produits par l'industrie américaine, que ceux-ci soient exportés ou bien vendus sur le marché intérieur. Il montre alors que les Etats-Unis exportent des biens moins intensifs en capital que ne le sont leurs importations. Ce résultat est paradoxal pour le pays considéré comme le plus économiquement développé et devant donc exporter des biens à fort contenu capitalistique. Ce résultat contredit lathéorie de Hecksher-Ohlin-Samuelson et a été largement discuté (méthode utilisée, prise en compte d'un troisième facteur comme celui des ressources naturelles).

Paradoxe de Solow.

On doit à l’économiste Robert Solow, prix Nobel 1987, la réflexion selon laquelle « l’informatique se voit partout, sauf dans les statistiques ». En effet, malgré les investissements considérables réalisés en immatériels (recherche et développement, logiciels, etc.), la croissance de la productivité a été nettement plus faible dans les années quatre-vingt-dix qu'au cours des années soixante et soixante-dix. Des difficultés de mesure de la productivité ont été avancées pour expliquer ce paradoxe. Par ailleurs, l’utilisation efficace des nouveaux outils prend du temps car il faut souvent réorganiser les entreprises. Enfin, la croissance de la productivité du travail ralentit principalement dans le tertiaire où se créent le plus d’emplois, et où elle est la plus difficile à mesurer.

Paradoxe du vote.

Le gain qu'un individu peut espérer de son vote est égal au produit de la probabilité que sa voix modifie le résultat du vote et des bénéfices qu'il tirerait d'un résultat correspondant à son choix. Comme la probabilité que sa voix détermine l'issue du vote est quasiment nulle et que le coût du vote est lui positif, alors les bénéfices qu'un individu retire de l'acte de voter sont positifs. Il est donc rationnel qu'il ne participe pas. Or même s'il existe de l'abstention dans la réalité, celle-ci n'est pas systématique d'où le paradoxe.

Parité couverte des taux d'intérêt.

Elle signifie que le différentiel de taux d'intérêt sur des actifs proposés par des emprunteurs comparables mais libellés dans des monnaies différentes est égal au coût pour couvrir le risque de change.

Parité des pouvoirs d'achat (PPA).

Selon la parité des pouvoirs d’achat, le taux de change entre la monnaie du pays et celle de l’étranger est tel qu’une unité de monnaie domestique permet d’obtenir une même quantité de biens et de services, dans le pays et à l’étranger, une fois la conversion faite.
(Voir également la 
théorie d'équilibre des PPA).

Parité des taux d'intérêt non couverte.

Elle signifie que les écarts de taux d'intérêt sont exactement compensés par les variations anticipées du taux de change.

Parité des taux d'intérêt réels.

Elle signifie qu'outre la parité couverte des taux d'intérêt, elle respecte la parité relative des pouvoirs d'achat ex ante; autrement dit, la variation anticipée dans letaux de change nominal doit nécessairement être égale à la différence anticipée dans les taux d'inflation entre les deux pays.

Parité fermée des taux d'intérêt.

Elle signifie que des actifs identiques libellés en monnaie nationale s'échangeront au même prix dans des lieux différents.

Parti politique.

Selon Schumpeter un parti est un groupe dont les membres se proposent d'agir de concert dans la lutte concurrentielle pour le pouvoir politique. Cette conception intrumentale du parti politique s'oppose à celle de John Stuart Mill pour qui les partis politiques sont avant tout des représentants d'opinion.

Passager clandestin.

Comportement d’un individu ou d’un État qui cherche à faire supporter le coût de la production d’un bien collectif par les autres. Comme tous ont intérêt à adopter le même comportement, chacun attend que son voisin produise le bien, qui n’est donc pas produit.
(Voir également la 
théorie de la logique de l'action collective).

Passif.

Ensemble des dettes d'un agent économique à une date donnée. C’est la contrepartie de l’actif dans le bilan d’un sujet économique. Pour une entreprise, le passif recense l'ensemble de ses ressources, c'est-à-dire les capitaux propresapportés par les actionnaires et les dettes d'exploitation ou bancaires et financières qui vont financer l'actif de l'entreprise.

Patrimoine.

Ensemble des biens, créances nettes et autres objets de valeur possédés par un agent économique à une date donnée.

Paupérisation (loi de).

Dans le langage marxiste, cela signifie un accroissement de l'exploitation ou hausse de la plus-value. Cette paupérisation est relative si cela concerne la part relative du travail par rapport à celle du profit. Elle est absolue si le processus implique une baisse du pouvoir d'achat des salaires.

Pays émergent.

Pour le CEPII (Centre d’études prospectives et d’informations internationales), un pays est dit émergent si trois critères sont remplis : un niveau de richesse (revenu par tête moyen inférieur à 70% du niveau moyen des pays de l’OCDE), une participation croissante aux échanges internationaux de produits manufacturés (croissance des exportations de produits manufacturés, y compris les industries agroalimentaires supérieures de 2% en moyenne par an à la croissance des échanges mondiaux) et l’attraction que ce pays exerce sur les flux internationaux de capitaux.

Pays en développement (PED).

Pays en développement est l'intitulé officiel utilisé depuis les années quatre-vingt par les institutions internationales pour désigner l'ensemble des pays dont le revenu par habitant est inférieur à un certain niveau. En 1964, à l'occasion de la première Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), l'expression "pays en voie de développement" avait succédé à celle de pays sous-développé, qui donnait l'impression que le modèle de référence du développement économique était celui des pays industrialisés occidentaux et qu'il n'existait finalement qu'une seule voie linéaire du développement. Depuis, de nombreux travaux ont montré que le processus du développement économique est multidimensionnel et très largement non linéaire. Le seul critère du revenu par habitant retenu pour juger du niveau de développement des pays entre ceux à revenu faible (PNB par habitant inférieur à 700 dollars), ceux à revenu intermédiaire (de 700 à 8500 dollars) et ceux à revenu élevés (plus de 8500 dollars) est donc largement insuffisant.

Pays du Nord et pays du Sud.

La notion géographique de pays du Nord et pays du Sud est également couramment utilisée par les économistes pour désigner les pays développés (pays du Nord) et pays en développement (pays du Sud). Ces notions appellent toutefois quelques précautions d'usage, puisque certains pays développés sont situés dans l'hémisphère sud (Australie, Nouvelle-Zélande) et que certains pays industrialisés (certains pays en transition notamment) qui se trouvent au nord géographique ont des niveaux de développement à peine plus élevés que certains pays dits en développement.

Perruque.

C'est la production ou la réparation d'objets personnels sur le lieu de travail.

Petites et moyennes entreprises (PME).

Ce sont des entreprises dont l'effectif est, généralement, compris entre 10 et 499 salariés.

Petites et moyennes industries (PMI).

Selon les statistiques de l'Union européenne, il existe trois critères : effectifs inférieurs à 250 salariés, actif net inférieur à 75 millions d'euros, non appartenance à un groupe dont la tête n'est pas elle-même une PMI (participation maximale de 33%). En France, elles englobent toutes les entreprises industrielles de moins de 500 salariés.

Pilule empoisonnée (poison pill).

Mesure anti-OPA qui confère aux actionnaires actuels de la société cible le droit d'acheter au rabais, habituellement la moitié du prix sur le marché, ses actions en circulation. Ce droit n'est valide que si le prédateur achète une quantité significative d'actions de la société cible. Dans le cas d'une fusion, les actionnaires de la société cible peuvent utiliser leur droit pour acheter à rabais les actions dont le prédateur s'empare.

Place de marché (market place).

Lieu virtuel (sur le web) où les entreprises peuvent se rencontrer pour échanger des produits ou des services grâce à des outils de navigation standard. Ces lieux peuvent être organisés à l’initiative des acheteurs, à l’initiative des vendeurs, ou par des intervenants indépendants jouant le rôle d’intermédiaires.

Placement.

C’est l’affectation de l’épargne à d’autres fins que l’investissement productif (placements financiers et immobiliers).

Planification/Plan.

Ce processus consiste à fixer des grandeurs économiques (en termes de production par exemple) et des mutations qualitatives associées à l'évolution de ces grandeurs (modifications de la structure de production par exemple), et ce, pour un horizon de moyen terme. Toute planification est donc le résultat du dosage de deux séries d'éléments que sont les prévisions de l'évolution des grandeurs économiques et les objectifs fixés aux agents.

Plein emploi.

Selon Keynes, "le plein emploi est atteint lorsque l'emploi global cesse de réagir élastiquement aux accroissements de la demande effective des produits qui en résultent". Cela se traduit, dans la pratique des politiques économiques, par le calcul de ce que l'on appelle le NAIRU (acronyme pour non accelerating inflation rate of unemployment) ou NAWRU (pour non accelerating wage rate of unemployment), c'est-à-dire le taux de chômage à partir duquel des tensions salariales et inflationnistes peuvent se manifester. 
Selon Beveridge, le plein emploi suppose deux conditions : 1°/ il y a toujours plus d'emplois vacants que de personnes au chômage ; 2°/ les emplois sont offerts à des conditions de salaire acceptable et les emplois sont situés à de tels endroits que le chômeur puisse normalement les prendre. Dans un récent rapport, Pisani-Ferry définit le plein emploi à partir de deux éléments. Avec une durée de recherche moyenne de trois mois pour les salariés ayant perdu leur emploi et de six mois pour les nouveaux entrants sur le marché du travail, le taux de chômage d'équilibre devrait être de 3,5%. Toutefois, cet élément est une condition nécessaire mais non suffisante pour soutenir que notre société a atteint le plein emploi. Il convient également de tenir compte du taux d'activité. Le plein emploi signifie selon Pisani-Ferry également la pleine activité. Or, actuellement, une partie des femmes, des jeunes, des plus de cinquante ans sont exclus du marché du travail.
(Voir également les 
théories du travail et de l'emploi).

Plus-value.

Elle représente l'augmentation de la valeur d'un bien entre deux opérations successives ou la différence positive entre un prix de vente et un prix d'achat. En langage marxiste, c'est l'écart entre la valeur créée par le travail des salariés et la valeur de leur force de travail (ou valeur du panier de marchandises nécessaire à la reproduction de leur force de travail).

Policy mix (ou dosage macroéconomique).

Il se définit comme l'articulation optimale entre la politique monétaire et la politique budgétaire.

Politique agricole commune (PAC).

La PAC, qui constitue une des politiques les plus importantes de l'Union européenne (les dépenses agricoles représentent environ 45% du budget communautaire), vise à assurer des prix raisonnables pour les consommateurs européens et une rémunération équitable aux agriculteurs, notamment par l'organisation commune des marchés agricoles et le respect des principes suivants : la libre circulation des marchandises, l'unicité des prix, la solidarité financière et la préférence communautaire.

Politique budgétaire

Volet de la politique économique qui se définit par son moyen, le budget de l'Etat. Le budget agit sur le niveau de la demande, qu'il s'agisse de l'importance de la nature des dépenses, des recettes et du déficit ou de l'excédent. Il influe également sur l'offre et les circuits de financement. L'importance et la nature de la politique budgétaire font l'objet de controverses. Pour les économistes d'inspiration keynésienne, elle constitue un instrument privilégié alors que les économistes libéraux privilégient la politique monétaire et préconisent une intervention faible de l'Etat par une compression des recettes fiscales, des dépenses et du déficit

Politique commerciale.

Volet de la politique économique appliqué dans le cadre du commerce extérieur et pouvant se traduire par la libéralisation des échanges, le contingentement, l’abaissement ou le relèvement des droits de douane, des subventions à l’exportation etc. L'objectif de cette politique est de favoriser les exportations nationales.

Politique commerciale stratégique.

La politique commerciale stratégique recouvre les interactions stratégiques existant entre gouvernements et firmes oligopolistiques. Elle désigne les activités ou les technologies à privilégier et a pour objectif d'éliminer tout concurrent afin d'accroître sa part de marché et renforcer son pouvoir de monopole.

Politique conjoncturelle.

C'est l'ensemble des actions adoptées en vue de la régulation de la conjoncture, que ce soit par l’intermédiaire de la politique budgétaire, de la politique monétaire, des revenus etc. On résume ses objectifs par la formule dite du "carré magique" (énoncé par l'économiste Kaldor) : stabilité des prix, plein-emploi, expansion et équilibre extérieur.

Politique économique.

La politique économique représente l'ensemble des interventions des pouvoirs publics dans l’économie et se caractérise par la hiérarchie des objectifs poursuivis et le choix des instruments mis en œuvre pour les atteindre.

Politique fiscale.

La politique fiscale représente l'ensemble des mesures gouvernementales en matière de taxation, de dépenses publiques et transferts, conçu pour orienter la demande globale dans la direction désirée.

Politique industrielle.

La politique industrielle a généralement pour objectifs d'améliorer la performance des entreprises et la puissance industrielle du pays. Elle organise les moyens institutionnels, financiers, matériels et humains permettant de les atteindre.

Politique monétaire.

Volet de la politique économique visant à influer sur l’évolution de la masse monétaire et les taux d’intérêt et par ce biais, sur l’inflation, la croissance, l’emploi et le taux de change. Parmi les objectifs de la politique monétaire, l'accent est en général mis sur l'inflation. Le courant monétariste, en particulier, considère que la lutte contre l'inflation constitue l'objectif prioritaire de la politique économique et que le meilleur moyen de lutter contrer l'inflation est d'agir sur la création monétaire. Pour ce qui est des instruments de la politique monétaire, on distingue les instruments directs (encadrement du crédit) et les instruments indirects (action par le biais des taux d'intérêt, action sur les réserves obligatoires, politique d'open market). Une politique monétaire expansionniste a pour but d'accroître la masse monétaire pour stimuler l'activité alors qu'une politique monétaire restrictive a pour but de limiter ou de diminuer la masse monétaire pour lutter contre l'inflation.

Politique monétaire dans la zone euro.

La conduite de la politique monétaire est la mission fondamentale de la Banque centrale européenne (BCE), et plus généralement du SEBC (Système élargi de banques centrales qui regroupe les 15 banques nationales et la Banque centrale européenne). La BCE mène les opérations de change dont elle gère les réserves pour la zone. Elle apporte aussi son soutien au bon fonctionnement du système de paiement, au contrôle prudentiel des établissements de crédit et à la stabilité du système financier. Le SEBC ne remplit toutefois pas le rôle de prêteur en dernier ressort. Le maintien de la stabilité des prix est l’objectif prioritaire de la BCE. Elle vise également un objectif de croissance de l’agrégat monétaire M3. La BCE soutient par ailleurs les politiques économiques dans la zone euro, à condition que cela ne porte pas préjudice à son objectif principal.

Population active.

Elle désigne l'ensemble des personnes qui exercent une activité rémunérée ou qui en recherchent une.

Politique structurelle.

Volet de la politique économique qui vise les conditions de fonctionnement du marché, contrairement aux politiques budgétaire et monétaire qui atténuent les variations cycliques de l'activité économique. Les incitations fiscales, les politiques du marché du travail et les programmes sociaux sont autant d'exemples de politiques structurelles..

Politique de concurrence.

Elle désigne l'ensemble des personnes qui exercent une activité rémunérée ou qui en recherchent une.

Ponzi game.

Du nom du banquier Ponzi, ce sont des opérations de cavalerie visant à emprunter pour rembourser les dettes existantes.

Population active.

Elle désigne l'ensemble des personnes qui exercent une activité rémunérée ou qui en recherchent une.

Portefeuille

Ensemble des titres détenus par une personne physique ou morale.
(Voir également la 
théorie de sélection de portefeuille).

Positive (analyse).

Une analyse positive de l'économie explique pourquoi les phénomènes observés et les comportements sont ce qu'ils sont, tandis que l'analyse normative cherche à définir ce qu'ils devraient être.

Poule mouillée ou chicken game.

C'est un concept de jeu issu de la théorie du même nom. Sur une route, deux automobilistes foncent l'un sur l'autre. Le premier qui donne un coup de volant pour éviter l'autre est la «poule mouillée ». Si tous les deux changent de trajectoire, il n'y a ni gagnant, ni perdant. Si les deux tiennent bon, c'est l'accident, éventuellement mortel : tous deux ont perdu. (Voir également la théorie des jeux).

Pouvoir d'achat.

Quantité de biens et de services qu'une somme d'argent permet d'acheter.

Prélèvements obligatoires.

Ils correspondent aux impôts et cotisations obligatoires reçus par toutes les administrations publiques. Lorsqu'on les rapporte au produit intérieur brut, cela donne le taux de prélèvements obligatoires. Lorsqu'on compare les taux de prélèvements obligatoires entre les pays, il est nécessaire de tenir compte du rapport qualité-prix, ce que ne fait pas cet indicateur. En effet, un niveau plus élevé de prélèvements obligatoires peut correspondre, toutes choses égales par ailleurs, à des besoins plus importants. Elle peut également correspondre à une qualité de services collectifs et de prestations offertes aux citoyens supérieure. (Voir également lathéorie de Laffer).

Prescribing Analysis and Cost Information System (PACIS).

Système d'information anglais qui permet aux médecins de comparer leurs prescriptions à celles d'un cabinet théorique ayant une structure d'âge comparable dans une même aire géographique ; l'information est mensuelle et trimestrielle.

Pression fiscale.

Elle se mesure en rapportant entre le montant global des impôts et le produit intérieur brut ou le revenu national. (Voir également la théorie de Laffer).

Prévision économique.

La prévision économique cherche à donner une idée de la situation économique à venir. Elle avance ainsi des estimations chiffrées des variables économiques. La prévision s’accompagne donc toujours d’une marge d’erreur. S’appliquant à la fois aux phénomènes microéconomiques et macroéconomiques, elle concerne plutôt le court terme (pour les projections de moyen et long termes, on préfère parler respectivement de programmation ou de prospective). La prévision recourt aux techniques les plus variées. Au niveau microéconomique, les méthodes peuvent aller d’études de marché à la théorie des jeux. Au niveau macroéconomique, on se sert d’enquêtes conjoncturelles par sondage ou de modèles économétriques, comme AMADEUS (le modèle Annuel macroéconomique à deux secteurs utilisé par l’Institut national de la statistique - INSEE).

Price earning ratio (PER).

C'est le rapport entre le cours d'une action et le dividende versé par action. Plus ce rapport est élevé, plus le marché anticipe des résultats favorables pour l'entreprise cotée.

Prime (d'assurance).

C'est la rémunération que l'assuré doit à l'assureur, en contrepartie du risque pris en charge.

Prime (d'une option).

La prime d'une option correspond à la valeur à laquelle une option s'achète ou se vend.

Prime (valeurs mobilières).

Ecart de prix ou de cours d'actions ou d'obligations lié aux actes de transfert qui les affectent. La prime d'émission est la différence entre le prix d'émission d'une action et sa valeur nominale. La prime de conversion est la différence entre le prix d'émission d'une obligation échangeable ou le cours d'une obligation convertible d'une part, et le cours d'une action d'autre part. La prime de remboursement est une prime ajoutée à la valeur nominale d'une obligation au moment de son remboursement

Principe de correspondance.

Énoncée par Samuelson, prix Nobel 1970, le « principe de correspondance » décrit le lien entre les analyses statique (comparaison de deux états distincts de l'économie) et dynamique (étude du passage d'un équilibre à un autre), traditionnellement considérées séparément. Il parle ainsi de dynamique comparative : la statique comparative est en fait un cas particulier de l'analyse lorsque l'équilibre est un état stationnaire

Principe de la résidence (ou bénéfice mondial).

Principe d'imposition internationale du bénéfice des entreprises qui implique que le pays doit imposer tous les revenus perçus par les résidents nationaux, qu'ils aient été réalisés sur le territoire national ou à l'étranger.

Principe de la source (ou de territorialité).

Principe d'imposition internationale du bénéfice des entreprises qui suppose qu'un pays impose tous les revenus engendrés sur son territoire, qu'ils aient été réalisés par les résidents ou des non résidents.

Privatisation.

Vente par l'État au secteur privé de tout ou partie (privatisation partielle) du capital d'une entreprise publique. Cette dénationalisation peut prendre la forme d'une offre publique de vente ou d'une cession de gré à gré.

Prix.

Valeur marchande d'un bien ou d'un service.

Prix constant.

Une évaluation à prix constants désigne une évaluation en volume d'une variable : on retient comme prix celui de l'année de référence ou année de base et on considère ensuite qu'il ne varie plus sur la période pour pouvoir ne considérer que l'effet quantité.

Prix fictifs (ou prix ombres).

Ces prix ne sont pas des prix de marché classiques, mais des indicateurs de rareté. Ils apparaissent comme le résultat du calcul du planificateur central dont le modèle d'optimisation n'a que des variables purement physiques. A l'optimum néanmoins, les deux prix se confondent.

Prix nominal.

Prix affiché, exprimé en monnaie courante.

Prix plafond (Price cap).

Mode de régulation du prix d'un bien (ou service) de service public fourni par l'entreprise qui en a la charge : le prix ne doit pas dépasser un certain plafond ; le plafond peut être évolutif sur plusieurs années.

Prix réel.

Le prix réel d'un bien désigne la valeur de ce bien en termes de temps de travail nécessaire pour l'acquérir. L'évolution de ce prix peut se calculer par exemple en faisant le rapport entre l'indice du prix nominal et l'indice de salaire horaire nominal.

Prix relatif.

Le prix relatif d'un bien par rapport à un autre bien désigne le rapport entre les prix nominaux des deux biens. La notion de prix relatif désigne aussi le rapport entre le prix nominal d'un bien et le niveau général des prix.

Problème du hold-up (ou de l’expropriation).

Contrat de concession dans lequel l'une des parties est en position d'exproprier l'autre. L'expropriation du mandataire peut avoir lieu en cas de nationalisation insuffisamment compensée (ou encore en cas de fixation d'un prix bas pour l'usager). L'expropriation du mandant peut avoir lieu lorsqu'il est contraint d'accepter une renégociation du contrat exigée par le mandataire (en particulier lorsque le régulateur est contraint par une échéance électorale). Ces problèmes renvoient à celui de l'incomplétude des contrats. (Voir également la théorie de la capture)

Procédure accélérée dite fast track.

Autorisation donnée par le Congrès américain au Président des États-Unis pour négocier les accords commerciaux. Le Congrès accepte à l'avance d'adopter ou de rejeter dans un temps limité les textes d'application de tels accords sans la possibilité d'y apporter des modifications, les amendements éventuels devant être renégociés avec les autres parties.

Producteur.

Particulier ou groupe engagé dans la production d'un bien ou d'un service.

Production.

Le terme de production représente à la fois l’activité qui mène à la réalisation d'un bien ou service, l’ensemble des biens et services fabriqués ou créés au cours d'une période donnée par un agent économique et la valeur de ces biens et services.

Productivité.

C’est le rapport entre la quantité produite d'un bien ou d'un service et le nombre d'unités d'un facteur de production utilisé.
L'indicateur le plus couramment utilisé est celui de productivité du travail: il se définit par le rapport entre un volume de production réalisé et la quantité de travail employée.
La productivité du capital mesure le rapport entre le volume de production obtenue pendant une période donnée et le volume du capital utilisé.
La productivité moyenne d'un facteur de production mesure la quantité produite par unité de facteur employé.
La productivité marginale d'un facteur de production parfaitement divisible mesure la variation de la quantité produite pour une variation infinitésimale de la quantité de facteur.

Produit.

Le produit total d'un bien est la quantité produite de ce bien. Il est le résultat des contributions des différents facteurs (capital, travail) à la production de la firme. Pour mesurer ces contributions, on a recours au concept de productivité.

Produit intérieur brut (PIB).

Le PIB est un agrégat qui représente le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes. Le PIB se calcule de trois manières : 1°/ il est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels augmentée des impôts moins les subventions sur les produits ; 2°/ il est égal à la somme de la consommation finale, de la formation brute de capital fixe, de la variation des stocks, des exportations moins les importations ; 3°/ il est égal à la somme de la rémunération des salariés, des impôts sur la production et les importations, de l'excédent brut d'exploitation et du revenu mixte moins les subventions.

Produit national brut (PNB).

Le PNB ajoute au PIB les revenus du travail et de la propriété reçus du reste du monde moins les revenus analogues versés au reste du monde.

Profit.

Pour les comptables, le profit est égal à la différence entre les recettes et les dépenses, les recettes étant égales à la quantité vendue multipliée par le prix, les dépenses représentant les coûts pour produire ces biens. Pour les économistes, le profit est égal aux recettes moins les coûts économiques (y compris coûts d'opportunité du travail et du capital) et les rentes. Le coût d'opportunité du capital d'une entreprise est le rendement de ce capital investi dans l'entreprise qu'il aurait été possible d'obtenir en réalisant un autre investissement. La rente économique correspond à la différence entre le prix effectivement payé sur le marché par le consommateur et le prix qui aurait dû être payé pour produire un bien ou un service. Les entreprises dégagent une rente économique lorsqu'elles sont plus efficaces que d'autres. Pour les économistes, le profit tend à devenir nul à long terme. En effet, en équilibre concurrentiel, le prix est égal au coût marginal pour chaque entreprise productrice. Dans ce cas, aucune d'elles ne peut accroître son profit en augmentant sa production et aucune entreprise extérieure n'a intérêt à entrer sur le marché. Si, pour Marx, le profit provient de l'exploitation, pour Schumpeter, il rémunère l'innovation. Enfin, selon Knight, deux facteurs expliqueraient le profit : le monopoleet l'incertitude.

Programmation linéaire. .

C'est une méthode mathématique consistant à rechercher la solution d'un problème en la formulant comme l'optimisation (maximisation ou minimisation) d'une fonction linéaire de plusieurs variables, soumises à diverses contraintes exprimées elles-mêmes sous forme d'équations ou d'inéquations linéaires.Elle permet ainsi de traduire la théorie de l'allocation optimale des ressources dans un langage mathématique. Kantorovich, prix Nobel 1975, a appliqué cette technique de la programmation linéaire afin d'améliorer le fonctionnement de l'économie planifiée. (Voir également l'économétrie)

Progrès technique.

Le progrès technique comprend les nouvelles connaissances ou procédés appliqués à la production afin de réorganiser les techniques de production, d'améliorer les biens d'équipement, d'inventer et de mettre sur le marché de nouveaux biens et services ou de modifier les biens et services existants. (Voir également le modèle de Solow).

Propension.

Ce terme, qui signifie tendance, désigne certains comportements des agents économiques. On distingue principalement la propension à consommer, ou à épargner, qui caractérise la tendance des ménages à partager leur revenu entre la consommation et l’épargne, et la propension à investir qui caractérise la tendance des entrepreneurs à investir.
On distingue également la propension moyenne (par exemple, la part du revenu affectée à la consommation) et la propension marginale (par exemple, la part du revenu additionnel affectée à la consommation additionnelle).

Propriété privée.

Élément fondateur de l'économie de marché car elle permet l'échange entre les agents individuels, la propriété privée des moyens de production s'oppose par conséquent à la propriété de l'État des économies socialistes. Les capitalistes sont ceux qui détiennent les moyens de production. Pour l'économiste américain R. Coase, prix Nobel 1991, l'unique rôle de l'État est de définir et faire respecter les droits de propriété pour permettre un fonctionnement efficace du marché.

Protection sociale.

C'est un système collectif de prise en charge d'un certain nombre de risques (maladie, chômage etc.) et de situations économiquement contraignantes (maternité, familles nombreuses, invalidité etc.). Elle peut prendre cinq formes: assurance sociale, protection universelle, obligation patronale, obligation individuelle, assistance sous condition de ressources. Les ressources sont constituées principalement soit par les impôts, soit par les cotisations sociales. Les systèmes les plus développés sont surtout le fait des pays européens.

Protectionnisme.

On peut définir le protectionnisme comme l’usage de l’ensemble des moyens permettant de séparer le marché intérieur d’un pays du marché international dans le but de favoriser les activités nationales en pénalisant la concurrence étrangère. On peut distinguer le protectionnisme tarifaire, qui utilise l’instrument des droits de douane pour augmenter le prix domestique des biens importés, du protectionnisme non tarifaire, qui emploie des moyens indirects d’action sur les prix ou la disposition des produits étrangers de manière à favoriser les biens domestiques. Une seconde typologie distingue le protectionnisme offensif du protectionnisme défensif, selon que le but est de conquérir à terme des parts de marché extérieur ou de protéger son marché intérieur.
(Voir également la 
théorie des industries naissantes).

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