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Glossaire économique—Lettre M

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M

M1.

C'est l'agrégat de masse monétaire le plus restreint : il comprend la monnaie fiduciaire et les dépôts à vue

M2.

Cet agrégat comprend, outre M1, deux catégories de dépôts qui sont considérées comme assez proches de la monnaie par les acteurs économiques, à savoir les dépôts à terme d’une durée inférieure à deux ans et les dépôts remboursables avec préavis d'une durée inférieure ou égale à trois ans.

M3.

Cet agrégat comprend, outre M1 et M2, trois catégories qui sont retenues en raison de leur degré élevé de liquidité et de leur garantie de prix, à savoir les pensions, les titres OPCVM monétaires et instruments du marché monétaire, les titres de créance d’une durée initiale inférieure ou égale à deux ans.

M4.

Cet agrégat comprend, outre M1 et M2, certains titres du marché monétaire (billets de trésorerie et bons du Trésor).

Macroéconomie.

Approche de l'analyse économique fondée sur l'étude du comportement de l'économie dans son ensemble grâce à l'appréhension de quantités globales ou d'agrégats. Elle porte essentiellement sur la production totale, le revenu national, le niveau de l'emploi et les fluctuations du niveau général des prix. 
(Voir également 
microéconomie et les théories macroéconomiques).

Main invisible.

Processus, défini par Adam Smith, selon lequel la combinaison des décisions et des comportements économiques individuels contribue à la réalisation de l'intérêt général sans pour autant que chaque agent économique en ait nécessairement conscience. 
(Voir également la 
théorie de la main invisible).

Maison mère.

Une maison mère est une société qui possède une ou plusieurs filiales.

Marché.

Le marché est un réseau de relations entre offreurs et demandeurs. Le marché n'est pas forcément un lieu déterminé. Il peut être local ou bien international. Le prix formé sur le marché résulte de la confrontation entre l'offre et la demande. 
(Voir également la 
théorie de l'équilibre général).

Marchés à terme.

Les contrats passés sur ces marché sont exécutables à une date ultérieure. Les conditions du contrat, notamment les prix et quantité, sont fixées au moment de la conclusion du contrat. Le MATIF (Marché A Terme International de France), créé en 1986, est le lieu où se négocient ces contrats. L'objet de ce marché est de se couvrir contre des variations de taux d'intérêt, des indices ou de produits ou de spéculer sur les variations de taux.

Marché au comptant.

Un marché au comptant est un marché sur lequel les donneurs d'ordres exécutent immédiatement les opérations qu'ils ont contractées : l'acheteur paie comptant et le vendeur doit être en possession des titres qu'il vend.

Marché boursier.

Voir bourse
(Voir également la 
théorie de sélection de portefeuille).

Marché commun.

Voir intégration économique.

Marché contestable.

Marché sur lequel une nouvelle entreprise peut à tout moment venir s’installer. Il n’y a pas de barrière à l’entrée du marché. Cette situation garantit la concurrence et donc l’efficience des entreprises présentes sur le marché, même si elles sont peu nombreuses.
(Voir également la 
théorie des marchés contestables).

Marché dérivé.

Les marchés dérivés sont des marchés sur les marchés. Ils permettent de gérer les risques associés aux fluctuations des cours, des taux ou des changes. En outre, ils permettent de prendre des positions importantes à l'achat ou à la vente avec une mise de fonds limitée. Les marchés à terme et les marchés optionnels sont des marchés dérivés.

Marché des changes.

Marché sur lequel s'échangent les devises du monde entier. Par le jeu de l'offre et de la demande, à tout moment, les prix de chaque devise sont presque identiques sur toutes les grandes places du monde.

Marché des titres de créances négociables.

Il s'agit du marché des nouveaux instruments financiers créés, parallèlement aumarché interbancaire, pour permettre l'accès direct du marché de l'argent à court et moyen terme à tous les agents économiques : certificats de dépôt (banque), billets de Trésor (société), bons du Trésor (trésor), B.S.F. (Bons de Société de Financement).

Marché incomplet.

Marché sur lequel un bien ou un service n’est pas disponible alors même que la demande est prête à acquitter un prix supérieur au coût de production.

Marché interbancaire.

Compartiment du marché monétaire réservé aux banques et à quelques organismes financiers. Les agents en déficit de trésorerie peuvent y emprunter aux agents en excédent de trésorerie.

Marché libre (ou marché hors cote).

Le marché libre n'est pas un marché réglementé, ce qui veut dire que les valeurs qui y sont négociées n'ont pas fait l'objet d'une procédure d'admission et leurs émetteurs ne sont pas soumis à des obligations de diffusion d'information. L'information concernant les sociétés étant très faible voire absente, le degré de risque est élevé. Ce marché est placé sous l'autorité du conseil des bourses de valeurs. Les sociétés cotées sur ce marché sont celles voulant être négociées sans contrainte ou celles ayant fait l'objet d'une radiation de la cote officielle, éventuellement à la suite d’uneOPA (offre publique d'achat) ou d'une OPE (offre publique d'échange).

Marché monétaire.

Marché sur lequel les organismes financiers échangent contre des titres leurs disponibilités en monnaie centrale à des taux libres. C'est un marché de titres courts. Il se compose de deux compartiments: le marché interbancaire, réservé aux banques et institutions assimilées, et le marché ouvert, sur lequel tous les agents peuvent venir emprunter ou prêter à court terme.

Marché obligataire.

Le marché obligataire correspond au marché financier où s'échangent les titres de créances.

Marché primaire.

Le marché primaire est celui sur lequel les nouveaux titres financiers (actions ou obligations) sont émis : c'est une sorte de "marché du neuf" des titres financiers, par opposition au marché secondaire qui en est le marché d'occasion.

Marché secondaire.

Le marché secondaire est celui sur lequel sont échangés des titres financiers déjà créés (sur le marché primaire). En assurant la liquidité des investissements financiers, le marché secondaire assure la qualité du marché primaire et l'évaluation des titres financiers. Marchés primaire et secondaire sont complémentaires.

Marché spot.

On appelle marché spot le marché au comptant portant sur les devises, les taux ou les matières premières

Marché unique.

Le Marché unique, dont la création figure parmi les principaux objectifs du Traité de Rome, garantit la libre circulation des marchandises, des services, des capitaux et des personnes entre les pays de l'Union européenne. La suppression des multiples contrôles douaniers a abouti en 1993 à une véritable zone de libre circulation: les marchés nationaux fusionnent en un seul marché sans frontières intérieures.

Marchés financiers (ou marchés de capitaux).

Ensemble des marchés où se négocient titres et actifs financiers. Ils permettent la rencontre entre les agents économiques ayant un excédent de capitaux et les agents ayant des besoins de financement. Concrètement, les entreprises s'adressent aux investisseurs des marchés de capitaux par l'émission d'actions, d'obligations ou de billets de trésorerie.

Masse monétaire.

Ensemble des moyens de paiement utilisables dans un pays donné et circulant entre les agents non financiers. Les contreparties de la masse monétaires sont l'ensemble des actifs acquis par les émetteurs de monnaie lors de l'accroissement de la masse monétaire, elles révèlent les sources de la création monétaire. Les trois principales contreparties sont : les opérations sur devises (contrepartie externe), les créances sur le Trésor Public et les créances sur l'économie (contreparties internes). Il existe en France quatre agrégats monétaires (M1, M2, M3, M4) et trois agrégats de placement (P1, P2, P3).
(Voir également la 
théorie quantitative de la monnaie).

Ménages.

Ce sont les particuliers qui possèdent les facteurs de production et qui les offrent aux entreprises. En retour, les ménages reçoivent un revenu utilisé pour consommer, épargner et payer des impôts.

Mercantilisme.

Cette doctrine économique, apparue au XVIè siècle en Europe, fonde la prospérité nationale sur l'accumulation de réserves monétaires métalliques. Elle a pris différentes formes selon les pays : le bullionisme pratiqué en Espagne et au Portugal recommandait l'interdiction des sorties d'or et la prohibition de marchandises étrangères ; le Colbertisme, en France, fondait plutôt l'accumulation des réserves d'or et d'argent sur un excédent de la balance commerciale, obtenu par le développement des manufactures travaillant pour l'exportation ; en Angleterre, le mercantilisme consistait à fonder la richesse sur les profits tirés de la navigation et du commerce par une application stricte du système de la "balance des contrats", par lequel aucun contrat entre nationaux et étrangers ne devait entraîner de sortie nette de métal précieux.

Mésalignement.

Situation qui correpond au fait que les mouvements de taux de change ne sont pas cohérents avec les fondamentaux sur une période de temps prolongée ou bien qu'ils reflètent des politiques économiques inappropriées ou insoutenables.

Microéconomie.

Approche de l'analyse économique fondée sur l'étude du comportement des unités individuelles (les ménages, les entreprises…). Elle cherche à savoir comment les prix et les quantités produites sont déterminés sur ces marchés et comment le mécanisme des prix affecte les ressources et distribue les revenus. Voir aussimacroéconomie.
(Voir également la 
théorie microéconomique traditionnelle).

Microéconomie traditionnelle.

Elle propose une représentation du fonctionnement de la société qui repose sur deux principes. Le premier est celui de rationalité. Les individus agissent en utilisant au mieux les ressources dont ils disposent, compte tenu des contraintes qu'ils subissent. Le second est celui de la concurrence pure et parfaite des marchés. Cela nécessite la transparence du marché, l'atomicité des participants, l'homogénéité du produit et la libre entrée sur le marché qui empêche toute entente ou collusion des vendeurs. Sous des conditions relativement techniques et restrictives (sur les préférences des consommateurs et sur la technologie des firmes), une concurrence pure et parfaite conduit à une utilisation optimale des ressources de l'économie. Il est alors impossible d'améliorer la satisfaction d'un agent sans diminuer celle d'un autre agent, c'est ce qu'on appelle un "optimum de Pareto". On en déduit les deux théorèmes du bien-être. Tout équilibre général de marché de concurrence parfaite encore appelé "équilibre concurrentiel" est un optimum paretien (de sorte que les affectations ainsi obtenues, permettent à chaque agent d'atteindre une situation optimale sans détériorer celle des autres), et, tout optimum de Pareto d'une économie peut théoriquement être réalisé par un équilibre de marché concurrentiel. Un autre résultat est que l'équilibre concurrentiel n'est plus efficient dès lors qu'existent des monopoles, des biens collectifs, des effets externes ou bien encore des coûts de transaction, autrement dit dès que l'on relâche tout ou partie du principe de concurrence pure et parfaite. Certains reprochent au modèle d'équilibre le caractère irréaliste de certaines hypothèses : absence d'interactions stratégiques entre les agents, non-prise en compte des asymétries d'informations entre les agents, absence de prise en compte des coûts de transaction et entreprises considérées comme des " boîtes noires ". (Walras, Arrow, Debreu, Sonnenschein, Bertrand, Cournot)

Mode.

Le mode d'une série statistique à ne pas confondre avec la moyenne est la valeur du caractère pour laquelle la fréquence est la plus élevée.

Mode de production.

Selon Marx, c'est la combinaison de l'état des forces productives et les rapports sociaux de production. La contradiction entre l'état des forces productives et les rapports sociaux de production est à l'origine du passage d'un mode de production à un autre.
(Voir également la 
théorie des modes de production).

Mode de régulation.

Selon les théoriciens de la régulation, c'est un ensemble de procédures et de comportements individuels et collectifs qui doivent simultanément reproduire les rapports sociaux à travers la conjonction de formes institutionnelles historiquement déterminées et soutenir le régime d'accumulation en vigueur. 
(Voir également la 
théorie régulationniste de la crise).

Modèle anglais d’intervention publique.

Le service public anglais se définit avant tout en fonction des dysfonctionnements du marché. Son mode de gestion n’est pas celui de la délégation.

Modèle économique.

Représentation simplifiée et formalisée du fonctionnement de l'économie qui permet de prédire son comportement. La plupart du temps, ces modèles sont de nature mathématique, constitués de systèmes d'équations formant un ensemble cohérent de relations entre les phénomènes économiques.

Modèle triangulaire de l'inflation.

Ce modèle prend son nom de la dépendance spécifique du taux d'inflation d'un ensemble de trois déterminants : l'inertie de l'inflation, la demande, l'offre.

Modèles nationaux de capitalisme.

À partir des années 1970-1980, des tentatives de classification des différents modèles nationaux de capitalisme apparaîssent : le modèle anglo-saxon (États-Unis, Grande-Bretagne…) - recherche du profit à court terme, faible intervention étatique, fortes inégalités - ; le modèle rhénan (Allemagne, Europe du Nord) ou "économie sociale de marché" - investissements à long terme, recherche du consensus entre partenaires sociaux, primauté de l'entreprise sur l'actionnaire, intervention de l'État comme protecteur, régulateur et entrepreneur - ; le modèle étatique (France, Italie) - l'État joue un rôle majeur dans la direction de l'économie de marché - ; le modèle asiatique (Japon, NPI) - rôle de l'État également déterminant et nationalisme économique. La transition des pays d'Europe centrale et orientale vers l'économie de marché donne lieu à son tour à l'émergence d'un nouveau type de capitalisme.

Modèles structurels.

Ce sont des modèles analysant la structure causale entre des variables explicatives (ou exogènes) et des variables dépendantes (ou endogènes).
(Voir également l'
économétrie).

Modèles VAR ou processus à vecteurs autorégressifs.

Modèles qui expliquent toutes les données prévisionnelles uniquement à partir de l’évolution passée sans avoir recours explicitement à des relations économiques.
(Voir également 
l'économétrie)

Modèle à correction d'erreur.

Il correspond à la forme de long terme du modèle considéré. L'idée est que la théorie économique n'est vérifiée qu'à long terme. Le terme de correction d'erreur représente donc l'écart entre la valeur de court terme des variables modélisées et leur cible de long terme. Il corrige les erreurs provoquées par les ajustements (et donc des coûts) inévitables de court terme.

Modélisation.

L'évolution des techniques de projection, à moyen comme à court terme, s'est faite sous le signe de la modélisation. Celle-ci consiste à formaliser mathématiquement le processus de projection pour pouvoir utiliser les avantages pratiques de la programmation sur ordinateur.
(Voir également 
l'économétrie).

Moindres carrés (méthode des).

En statistique, cette méthode de calcul permet d'exprimer la liaison linéaire entre deux ou plusieurs variables. L'ajustement linéaire auquel il est procédé minimise la somme des carrés des écarts entre les valeurs des variables observées et la droite dont l'équation mathématique exprime la relation.
(Voir également l'
économétrie).

Mondialisation.

Mouvement qui recouvre trois étapes :
- 1°/ l’internationalisation, liée au développement des flux d’exportation ;
- 2°/ la transnationalité, liée à celui des flux d’investissement et des implantations à l’étranger ;
- 3°/ la globalisation, correspondant à la mise en place de réseaux mondiaux de production et d’information.

Monnaie.

C'est un actif liquide dont les formes varient selon les structures économiques et sociales et qui sert à l'évaluation et au règlement des échanges. La monnaie remplit généralement trois fonctions : intermédiaire des échanges, unité de compte, réserve de valeur. La variation du stock monétaire et sa valeur sont en relation d'interdépendance avec l'évolution du volume de production et des prix. 
(Voir également la 
théorie monétariste).

Monnaie banque centrale.

C'est la monnaie émise par la banque centrale (monnaie fiduciaire et monnaie scripturale). Dans un système bancaire hiérarchisé, chaque banque de second rangémet sa propre monnaie qui ne circule qu'au sein du circuit de chaque banque. La monnaie centrale est la seule monnaie acceptée par tous les agents économiques et toutes les banques.

Monnaie fiduciaire.

Elle est composée des billets et de la monnaie divisionnaire. Son nom provient du mot latin, fides, qui signifie confiance : elle n'a pratiquement aucune valeur intrinsèque mais son acceptation repose sur la confiance des agents en cette monnaie

Monnaie internationale.

Il n’existe pas de monnaie purement internationale au sens où elle serait émise par une instance internationale et circulerait librement dans tout l’espace économique et financier mondial. C’est une devise nationale qui sert de monnaie internationale au sens où elle remplit les trois fonctions traditionnelles de la monnaie : unité de compte, intermédiaire des échanges, réserve de valeur.

Monnaie scripturale.

Elle n'existe que par un simple jeu d'écriture. Par exemple, les chèques, les virements, les prélèvements, les cartes bleues (monnaie électronique) constituent des formes de monnaie scripturale. La monnaie scripturale représente environ 85% de la monnaie en circulation.

Monopole.

Situation dans laquelle un seul offreur (vendeur) est face à de nombreux demandeurs (acheteurs) (monopsone pour le cas inverse). Pour maximiser son profit, le monopoleur a intérêt à restreindre sa production afin que le prix soit supérieur à celui de la situation de concurrence pure et parfaite. L’entreprise peut proposer un prix unique ou discriminer les prix en fonction de la demande et de l’information dont elle dispose. Dans ce dernier cas, on parle de monopole discriminant. 
(Voir également la 
théorie de l'équilibre général).

Monopole naturel.

Situation dans laquelle un produit ne peut être fourni efficacement par le marché en raison de sa structure de production (rendements croissants). On parle alors de défaillance du marché. L’efficacité économique est mieux assurée si la production est confiée à un seul producteur.

Multiplicateur d’investissement.

Il montre que l’accroissement de la production qui résulte d’un investissement sera plus élevé que la seule production associée à cet investissement

Multiplicateur de crédit.

C'est un des instruments permettant l'analyse des relations entre banque centrale etbanques de second rang dans le mécanisme de création monétaire. Selon le mécanisme du multiplicateur de crédit, une hausse de la base monétaire, ou monnaie centrale détenue par les banques, entraîne une variation amplifiée de lamasse monétaire.

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