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Glossaire économique—Lettre E

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E

E-business (electronic business).

L'économie électronique qui caractérise le web : entreprises sur le réseau, systèmes d'informations, organisation du travail et de la production en intranet, vente via internet, etc...

E-commerce (electronic commerce).

Le commerce électronique correspond aux activités de vente et d'achat de biens et de services sur l'internet.

Ecofin.

Il s’agit du Conseil des ministres des finances des États membres de l'Union européenne. Il lui incombe notamment la responsabilité de la politique de taux de change pour l’euro comme l’indique l’article 109 du traité de Maastricht. Dans les faits, il semble pourtant en aller autrement, pour au moins deux raisons : 1°/ la gestion opérationnelle du change revient statutairement à la BCE ; 2°/ la BCE n’est pas contrainte de suivre les recommandations du Conseil si elle estime que ces dernières pourraient menacer son objectif de stabilité des prix.

Economie de l'information.

Elle étudie le comportement d'agents rationnels lorsque l'acquisition de l'information est coûteuse, définit les structures d'information, caractérisées par des formes de risque et analyse systématiquement les problèmes qui émergent dans chaque structure. L'information incomplète et asymétrique débouche sur des phénomènes d'antisélection. Ainsi, des acheteurs qui observent imparfaitement la qualité d'un bien ne pourront distinguer entre les bons et mauvais vendeurs. Le prix n'est plus un signal parfait, pénalisant les acheteurs et les bons vendeurs. Ce manque d'information débouche également sur des problèmes liés à l'aléa moral. L'agent non informé ne peut observer l'action de son partenaire. Ce dernier est donc tenté de se comporter dans son propre intérêt et d'annoncer à l'agent non informé que les mauvais résultats sont le fait d'événements indépendants de sa volonté. La théorie suppose des comportements maximisateurs très sophistiqués qui conduisent à la signature de contrats complexes ne correspondant pas à la pratique. II paraît peu réaliste de supposer que les individus signent des contrats complets qui tiennent compte de toutes les réalisations possibles des aléas (les agents sont généralement incapables d'envisager l'ensemble des possibles). (Akerlof, Stiglitz, Alchian, Demsetz)

Économie de marché.

L'échange marchand préexiste au système capitaliste. Vers la fin du Moyen-Âge apparaît un nouveau type de marché, où le marchand possède deux avantages décisifs : il sert désormais d'intermédiaire entre le producteur et le consommateur, et il dispose de sommes d'argent considérables qui lui permettent d'acheter d'avance la marchandise. Dorénavant posséder l'argent permet de gagner de l'argent, le capitalisme est né et avec lui l'économie dite de marché. 
(Voir également la 
théorie microéconomique traditionnelle).

Économie de marchés financiers.

Une économie de marchés financiers est une économie dans laquelle l'essentiel des besoins de financement est couvert par l'émission par les entreprises de titres souscrits par les investisseurs. Une économie de marchés financiers est donc caractérisée par l'appel direct à l'épargne.

Économie d'endettement.

Une économie d'endettement est une économie dans laquelle prédomine le financement par crédit bancaire. Le marché financier est peu développé, dès lors une faible part des besoins des entreprises est financée par émission de titres financiers. Les entreprises sont donc fortement endettées auprès des banques qui se refinancent auprès de la banque centrale. Un tel financement de l'économie requiert donc un soutien actif de la banque centrale pour éviter toute crise de liquidité.

Economie d'envergure.

Ces économies se réalisent lorsqu'il est plus avantageux de fabriquer et/ou vendre certains produits conjointement que séparément.

Economie fermée/ouverte.

Une économie est fermée, ou autarcique, lorsqu'elle n'est pas engagée dans le commerce international des biens, des services ou du capital. Dans la réalité, une telle économie n'existe pas vraiment. Ce concept est toutefois très utile lorsqu'il s'agit d'enseigner comment fonctionne une économie donnée et de montrer les effets de son ouverture au commerce avec d'autres pays. 
(Voir également les 
théories d'économie internationale.)

Economie informelle.

Ensemble des activités productrices de biens et services qui échappent à la régulation par l'État. Elle comprend l'économie au noir, l'économie criminelle, le travail domestique ainsi que le volontariat, autrement dit les activités légales et les activités illégales.

Économie politique internationale.

Étude des interactions entre l’économie et le politique au niveau international.

Economie publique normative.

L'autorité réglementaire a pour objectif l'efficacité économique. Elle est soucieuse de l'intérêt général. L'existence de défaillances (bien public, externalité, monopole naturel) du marché, mis en évidence dans le cadre de l'économie du bien-être, justifie l'intervention publique. L'État doit donc par la réglementation influer sur le comportement des firmes et des consommateurs. Sa démarche est normative, elle vise à atteindre une allocation des ressources optimale de type paretien (situation dans laquelle on ne peut améliorer le bien-être d'un individu sans détériorer celui d'un autre individu, optimum de premier rang). Despote bienveillant, assimilé à un planificateur parfait, l'État n'est contraint ni par des difficultés de collecte d'information, ni par des capacités de calcul limitées. Il est de ce fait considéré comme infaillible. Un exemple de cette réglementation est celle de Ramsey-Boiteux sur les monopoles. (Pigou)

Économie réelle et économie financière.

L'idée selon laquelle il existerait une économie "réelle", sérieuse et saine fondée sur la production et une économie financière, spéculative et malsaine semble avoir perdu de sa pertinence. Au cours des vingt dernières années en effet, les marchés financiers ont connu des évolutions qui ont considérablement accru leur insertion dans l'économie de chaque pays et dans l'économie mondiale (changement des modes de financement de l'économie et des comportements d'épargne des ménages, développement des marchés obligataires, suppression du contrôle des changes,…) ce qui a eu pour résultat d'accroître de manière considérable la représentativité économique des cours de la bourse. La stigmatisation d'une spéculation financière qui se serait développée dans les années récentes au détriment de l'économie réelle semble donc davantage constituer une posture idéologique que résulter d'une analyse rationnelle de la situation économique.

Effet Averch-Johnson.

Phénomène de surinvestissement qui se produit lorsque l’État garantit un taux de rendement du capital au moins égal à celui du marché pour l’entreprise régulée. Cette dernière est incitée à substituer du capital au travail pour augmenter ses profits. La combinaison productive n’est plus optimale. 
(Voir également la 
théorie de l'économie publique normative).

Effet Balassa-Samuelson.

Lorsqu’un pays en développement rattrape son retard technologique, les gains de productivité se concentrent essentiellement dans le secteur exposé à la concurrence internationale et donc sur les biens échangeables. Cela entraîne une hausse des salaires dans l’ensemble de l’économie. Dans le secteur des biens échangeables, la hausse des salaires est supérieure à celle des gains de productivité. Il en résulte une hausse des prix des biens non échangeables au cours du processus de développement. Le taux de change réel tend donc à s’apprécier.

Effet de change de Mundell-Fleming.

La baisse des prix fait baisser les taux d’intérêt, ce qui incite les investisseurs à se porter vers des actifs étrangers et contribue à déprécier la monnaie nationale. Cette dépréciation stimule les exportations. 
(Voir également le 
modèle de Mundell-Fleming).

Effet de commerce.

Titre portant créance d'une somme d'argent payable à vue à l'échéance indiquée, en général 90 jours. Les principaux effets de commerce sont : la lettre de change (ou traite), le billet à ordre, le chèque, le warrant, le mandat.

Effet de débordement (spillover effects).

Dans le domaine de l’économie internationale, il s’agit des répercussions d'une décision de politique économique étrangère sur l'économie nationale. Ainsi, unepolitique monétaire expansionniste dans un pays stimule la demande et donc les importations en provenance des autres pays, c'est un effet de débordement positif. Cependant, elle entraîne une baisse de la valeur de sa monnaie ce qui handicape la compétitivité des autres pays, c'est un effet de débordement négatif. L’effet peut s’appliquer aussi à d’autres niveaux économiques, par exemple en économie publique locale entre deux communes. 
(Voir également le 
modèle Mundell-Fleming).

Effet d’éviction.

Le financement du déficit budgétaire par emprunt entraîne une hausse des taux d’intérêt qui chasse l’investissement des entreprises. La hausse de la demande publique a donc pour contrepartie une baisse de la demande privée. L’effet sur la production est au mieux nul, il peut être négatif si on considère que la productivité de l’investissement public est inférieure à celle de l’investissement privé. L’effet d'éviction peut être réduit par un appel à l’épargne étrangère mais celui-ci entraîne une hausse du taux de change préjudiciable aux exportations. 
(Voir également la 
théorie néoclassique de la crise).

Effet GVT.

Ce sont des effets de structure ou glissement-vieillesse-technicité "solde". Ils mesurent l'impact des modifications de la répartition des agents de l'État entre les différents postes de travail. Cela vient de l'effet de carrière ou GVT "positif" et de l'effet des départs et des embauches ou "entrées-sorties" généralement négatif. Ainsi, même si les rémunérations stagnent, le salaire moyen pourrait augmenter si la part des emplois les mieux payés croît.

Effet de levier.

Profit supplémentaire tiré de l'écart entre la rentabilité financière et le taux d'intérêt réel des capitaux empruntés. L'existence d'un effet de levier rend pour l'entreprise intéressant le financement de l'investissement par l'emprunt, puisque la rentabilité économique dépasse le taux d'intérêt réel du crédit.

Effet de portefeuille.

Mécanisme qui se produit lorsque l'intervention d'une banque centrale sur le marché des changes modifie l’équilibre entre l’offre et la demande mondiales pour une monnaie donnée.

Effets prix, substitution et revenu.

La modification des choix d'un agent économique à la suite de la variation du prix d'un bien est appelée effet prix. Celui-ci se décompose en un effet substitution et en un effet revenu. L'effet de substitution se traduit par la baisse de la demande de certains biens et par la hausse de la demande d'autres. Il est fonction de la plus ou moins grande substituabilité entre les biens. L'effet revenu a pour origine le fait que la hausse du prix de certains biens entraîne la baisse du pouvoir d'achat du revenu. En général, l'effet revenu a pour conséquence une baisse de la consommation de tous les biens en fonction de l'élasticité-revenu de chacun. L'effet sera plus ou moins important selon la part des biens dans la consommation dont le prix a augmenté. 
(Voir également la 
théorie microéconomique traditionnelle).

Effet de richesse de Pigou (effet d’encaisses réelles).

Une baisse du niveau des prix accroît la valeur réelle des avoirs monétaires des ménages ce qui stimule la consommation.

Effet de signal.

En intervenant sur le marché des changes, la banque centrale fournit aux autres acteurs une information qu’ils n’ont pas (par exemple les choix concernant la politique monétaire future). Cette intervention a pour conséquence de modifier les anticipations des agents privés.

Effet de taux d’intérêt de Keynes.

Une diminution du niveau des prix entraîne une baisse des taux d’intérêt lorsque les ménages transforment leurs avoirs monétaires en actifs porteurs d’intérêt, ce qui stimule l’investissement. 
(Voir également la 
théorie keynésienne de la crise).

Effet Mohring.

Caractéristique dans le secteur des transports urbains selon laquelle la qualité est fonction croissante de la production. En effet, la fréquence de passage des bus augmentant avec le volume de la production des firmes de transports urbains, il existe des économies d'échelle par rapport au temps de transport des usagers.

Efficacité/efficience.

L'efficacité est la réalisation d’un objectif fixé alors que l'efficience caractérise une situation dans laquelle un objectif fixé est atteint en utilisant pour cela le moins de ressources possibles. 
(Voir également la 
théorie microéconomique traditionnelle.)

Efficience informationnelle (du marché boursier).

Un marché est totalement efficient lorsque les acheteurs et les vendeurs réagissent au travers de mécanismes qui conduisent les prix des actions à refléter pleinement et instanément l'ensemble des informations disponibles. On distingue trois formes d'efficience : la forme faible (toute l'information fondée sur des séries historiques de cours ou de rendements est pleinement reflétée dans le prix des titres), la forme semi-forte (toute l'information publiquement disponible est déjà contenue dans le cours des actions), la forme forte (toute l'information publique ou privée est entièrement prise en compte dans le cours des actions)..

Effort (taux d').

Dans le domaine de l'emploi et du chômage, il mesure l'effort en direction des chômeurs. Deux indicateurs sont utilisés : le premier rapporte la dépense totale pour l'emploi en pourcentage du PIB (produit intérieur brut) au taux de chômage ; le second rapporte les dépenses d'indemnisation du chômage en pourcentage du PIB au taux de chômage.

Élasticité.

L'élasticité correspond à la sensibilité d'une variable x à une variable y. Elle se mesure par le rapport de la variation relative de x à celle de y. Par exemple, une élasticité des importations par rapport à la production de 2 signifie qu'à une augmentation de la production de 5% correspond un accroissement des importations de 10%.
(Voir également la 
théorie microéconomique traditionnelle).

Élasticité-prix de la demande.

Elle mesure le degré de sensibilité de la demande à une variation du prix du bien considéré. Généralement négative, elle signifie que la consommation diminue si le prix du bien augmente. La demande est dite inélastique lorsqu’elle ne change pas suite à une variation du prix (elle est proche de zéro).

Elasticité-revenu de la demande.

Elle mesure le degré de sensibilité de la demande d'un bien par rapport au revenu. Elle est égale au rapport entre le pourcentage de variation de la quantité demandée et le pourcentage de variation de revenu.

Embargo.

Ce terme désigne l'interdiction partielle ou totale de commercer avec un pays. Cette interdiction peut porter sur tous les produits pour un pays donné ou sur certains produits stratégiques.

Empilage (technique de l').

Opération de blanchiment qui grâce à un système complexe de transactions financières successives, au recours à des sociétés-écrans ou encore à des paradis réglementaires interdit toute possibilité de remonter l'origine illicite des fonds.

Emploi convenable.

Selon l'OIT (Organisation internationale du travail), l'emploi convenable doit combiner trois conditions : du travail pour tous ceux qui en recherchent et sont disponibles ; un travail productif et le libre choix de l'emploi pour tous les travailleurs. Dans la réalité, selon qu'ils sont travailleurs occupés ou chômeurs, les individus peuvent exprimer un degré d'exigence et d'appréciation différents par rapport à cette notion.

Employabilité.

Notion qui désigne la capacité individuelle à pouvoir s'intégrer directement sur le marché du travail selon les caractéristiques recherchées sur ce dernier. Cette notion est cependant toute relative, l'employabilité d'une personne s'inscrit toujours dans un contexte spécifique. Ainsi, les individus sans diplômes ont longtemps été considérés comme adaptés aux besoins du marché du travail, ce qui est moins le cas aujourd'hui dans les pays industrialisés.

Emprunt obligataire.

Opération financière par laquelle l'État ou un organisme public ou privé émet des obligations en contrepartie des sommes empruntées.

Encadrement du crédit.

L'encadrement du crédit est une technique de politique monétaire consistant à contrôler la progression du crédit distribué par les banques. Cette limitation, décidée par voie réglementaire est considérée comme très efficace car elle s'attaque à la source même de la création monétaire: la distribution du crédit.

Encaisse.

C'est l'ensemble des avoirs liquides - c'est-à-dire les avoirs qui peuvent servir au paiement de transactions tels que les billets, les dépôts bancaires - détenus par les agents.

Enchères au second prix.

Proposé par Vickrey, prix Nobel 1996, ce système se veut une alternative au système traditionnel des enchères. Dans ce dernier, deux situations d’asymétrie d’informationse présentent : le commissaire-priseur ignore la disposition à payer des acheteurs potentiels et ces derniers ne connaissent pas celle de leurs concurrents. Par ailleurs, l’objectif de l’enchère est de maximiser le prix de vente des biens concernés. Or, les enchérisseurs sont incités à limiter leur offre pour payer le moins possible. Le système d’enchères au second prix est un système à enchères scellées dans lequel le plus offrant l’emporte mais ne paie que le prix de la deuxième enchère la plus élevée. Les enchérisseurs sont alors incités à révéler leur véritable disposition à payer. En effet, s’ils offrent moins, l’enchère risque de leur échapper et s’ils offrent plus ils risquent de payer une somme supérieure à celle qu’ils souhaitaient si un autre enchérisseur a proposé un montant qui lui est, même légèrement, supérieur.

Enchères inversées.

Méthode de négociation très utilisée sur les places de marchés. C’est l’acheteur qui prend l’initiative en mettant en ligne les détails de son cahier des charges. Les fournisseurs intéressés disposent alors d’un temps limité pour faire des propositions de tarifs. Chaque fournisseur, inscrit à l’enchère, peut prendre connaissance des offres effectuées par ses concurrents, celles-ci restant anonymes.

Encaje.

En juin 1991, la Banque centrale du Chili a institué une réserve obligatoire non rémunérée sur les crédits externes. L'objectif était de décourager l'entrée de capitaux à court terme qui cherchaient à profiter des taux d'intérêt du marché chilien.

Endettement concessionnel..

Ce type d'endettement se caractérise par des taux d'intérêt particulièrement bas et par de longues périodes de grâce accordées par le créancier.

Endettement intérieur total.

Cet agrégat comprend l'ensemble des dettes des agents non financiers résidents, qu'elles aient été contractées auprès des résidents ou des non-résidents, sous forme de prêts ou d'émissions de titres de créances sur les marchés de capitaux.

Endogénéité.

Caractérise, dans un modèle économique, une variable dont la valeur dépend de celle des autres variables du modèle. On parle aussi de variable dépendante ou expliquée. 
(Voir aussi 
économétrie).

Entente.

C'est un accord, formel ou secret, entre entreprises ou pays producteurs en vue d'harmoniser leurs politiques pour réduire la concurrence dans leur secteur d'activité. Il peut porter sur les prix, les quantités produites ou la répartition géographique du marché.

Entreprenaute.

Nom donné aux créateurs d'entreprises web.

Entrepreneur.

À la tête de l'entreprise, l'entrepreneur joue un rôle central dans le système capitaliste. Il organise la production, assume les risques et exerce une fonction d'autorité. Selon Schumpeter, sa fonction pourrait être menacée car l'innovation tend à devenir routinière et les bureaux d'études de la grande entreprise relèguent à l'arrière-plan l'action de l'innovateur.

Entreprise.

Placée au cœur du système capitaliste, elle est une unité qui vend sur le marché des biens et des services qu'elle produit par la combinaison de facteurs de production (travail et capital). Son objectif premier est en règle générale de réaliser le profit maximum.
(Voir aussi les 
théories de l'entreprise).

Épargne.

Fraction du revenu qui n’est pas consommée.

Équations comportementales.

Elles modélisent les réactions telles qu'elles sont théoriquement supposées être des agents économiques regroupés selon les secteurs institutionnels de la comptabilité nationale (ménages, entreprises, administrations, reste du monde).

Equilibre commercial.

L'équilibre commercial désigne la situation de la balance commerciale où il existe un montant égal d'importations et d'exportations.

Équilibre économique.

Un équilibre économique représente une situation dans laquelle les différentes forces économiques en présence se compensent et se neutralisent. Cette notion ne doit pas être confondue avec la notion d'équilibre comptable: par exemple, le compte de résultat d'une entreprise qui subit des pertes est nécessairement équilibré.

Équilibre macroéconomique externe.

Il se définit comme le niveau "soutenable" du solde de la balance courante. Ce dernier dépend, d'une part, du niveau structurel de l'équilibre épargne - investissement structurel. Ainsi un déséquilibre entre épargne et investissement est autorisé tant que le stock d'actifs ou de passifs extérieurs est stable en part du PIB et permet de garantir la solvabilité de l'économie. D'autre part, il dépend de l'écart entre croissance économique et taux d'intérêt réel, qui conditionne la dynamique de la dette extérieure.

Équilibre macroéconomique interne.

Il est atteint lorsque l'économie est placée sur son sentier de croissance potentiellenon inflationniste.

Erreurs statistiques.

Il existe deux sortes d’erreurs en statistiques : celles que les modèles statistiques utilisent afin d’exprimer une marge d’erreur et celles qui sont dues à une mauvaise interprétation des données statistiques. La première catégorie concerne l’élaboration de modèles probabilistes dont l’objectif est de tester une relation entre des variables (par exemple tracer une droite à travers un nuage de points), afin d’estimer les coefficients de cette relation. Des indicateurs servent ensuite à estimer la qualité de la relation calculée. Les coefficients estimés ne sont pas identiques aux vrais coefficients, inconnus. La détermination d’un intervalle de confiance permet de les accepter ou non sur la base d’une marge d’erreur.
La deuxième catégorie relève des fautes statistiques et concerne souvent la statistique descriptive. Ainsi, on confond parfois une augmentation de 5 % (passage d’une valeur de 100 à 105) et une augmentation de 5 points de pourcentage (passage de 5 % à 10 %, ce qui correspond à un doublement du taux). De même un doublement correspond à une augmentation de 100 %, et non de 200 %. Ou encore, une baisse du taux de croissance signifie un ralentissement de l’augmentation d’une variable et non une baisse réelle de sa grandeur.

Escompte.

Opération de crédit résultant de l'achat d'un effet de commerce non échu par une banque à un client ; la banque met à la disposition de l'entreprise porteuse de l'effet de commerce, contre remise de cet effet, le montant de l'effet diminué des intérêts et des commissions. Si l'effet est impayé à l'échéance, la banque se retourne contre son propre client, qui supporte donc le risque de défaillance de son acheteur.

Esprit du capitalisme.

Selon Sombart, trois traits définissent l'esprit du capitalisme : l'esprit d'acquisition, l'esprit de concurrence et l'esprit de rationalité. Selon Weber, qui s'interroge sur l'influence de la religion sur les comportements économiques, l'éthique protestante présente un certain nombre de traits communs avec l'esprit du capitalisme, en particulier l'épargne.

Étalon monétaire.

Valeur, ou matière, adoptée conventionnellement comme base du système monétaire d'un ou de plusieurs pays et par référence à laquelle sont définis les autres types de monnaie et notamment les unités monétaires.

Étalon de change-or (Gold exchange standard).

Système monétaire fondé sur l'or, comme le régime d'étalon-or dont il est dérivé, mais où la convertibilité interne en or n'est plus assurée tandis que les devises peuvent être conservées par les autorités monétaires pour constituer les réserves de change.

Étalon-devise.

Dans un système d'étalon-devise, par exemple l'étalon-dollar ; les parités sont fixées par rapport à la monnaie étalon; les monnaies sont convertibles en devise étalon mais celle-ci est inconvertible.

Étalon-or (Gold standard).

Système de changes fixes où chaque monnaie est définie par un poids d'or (on parle de parité-or). Le rapport des poids d'or de deux monnaies permet de définir le pair du change. Le cours du change, déterminé sur le marché des changes, varie dans des marges étroites qui correspondent aux points d'entrée et de sortie d'or.

Étalon-or lingot (Gold bullion standard).

Régime d'étalon-or dans lequel la circulation monétaire se compose de billets de banques convertibles en lingots d'or.

États faibles-États forts.

Cette distinction renvoit à la capacité d’un État via sa structure institutionnelle et administrative à résister aux pressions de la société et des groupes d’intérêt et ainsi à modeler les préférences des acteurs politiques quant aux mesures à mettre en oeuvre et leur capacité à les appliquer.

Euro.

Monnaie officielle des douze États participant à l'euro depuis le 1er janvier 1999 (l'euro a remplacé l'écu au taux de un pour un). Jusqu'au 1er janvier 2002, les monnaies nationales sont restées cependant utilisées au quotidien mais n'étaient plus que des subdivisions de l'euro. Son nom a été choisi par le Conseil européen de Madrid, en décembre 1995.

Eurodevise.

Créance à court terme libellée en devise qui appartient à des non-résidents et est déposée dans une banque d'un pays différent du pays d'origine de la devise concernée.

Excédent commercial.

L'excédent commercial désigne la situation de la balance commerciale où les exportations sont supérieures aux importations.

Exogénéité.

Caractérise, dans un modèle économique, une variable dont la valeur est indépendante de celle des autres variables du modèle. On parle aussi de variable explicative. 
(Voir aussi 
l'économétrie).

Expansion.

La phase d'expansion désigne la phase ascendante du cycle économique caractérisée par l'augmentation du volume de la production et de la demande pendant une courte ou une moyenne période.

Exploitation.

Pour la théorie marxiste, l'exploitation se produit lorsque le travailleur est moins payé que ce qu'il produit. L'exploitation prend un aspect volontaire dans le système capitaliste car les contrats de travail entre les agents (travailleurs d'un côté, capitalistes de l'autre) sont passés librement. 
(Voir également 
Marxisme).

Exportations (de biens et de services).

Ensemble des biens fournis par des résidents à des non-résidents, à titre onéreux ou gratuit.

Externalité.

Elle désigne l’impact de la production ou de la consommation d’un agent (producteur ou consommateur) sur un autre, lorsque celui-ci n’est pas pris en compte par le marché et le système de prix. C'est le cas lorsqu'une entreprise procède à des investissements en recherche - développement. Ces derniers ont un double effet : d'une part, ils sont à l'origine de biens et de procédés nouveaux ; d'autre part, ils sont pourvoyeurs d'idées qui servent à d'autres innovations. L’effet externe peut être positif ou négatif (ex. vaccination : externalité positive, pollution : externalité négative).

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